Je me suis lancé dans ce métier inconnu. Ce que j’ai compris du trading

“L’aventure est la seule chose qui vaille la peine d’être vécue.”

Robert Louis Stevenson.

Quand j’ai commencé, je cherchais un placement attractif, quelque chose qui promette un bon rendement. Mon idée ? Construire un portefeuille de produits financiers, même risqués, pour faire fructifier mon argent. J’appelais ça de l’investissement. Le mot “trading” ? Je ne le connaissais pas, ou plutôt, je l’associais au loto, au casino — rien de sérieux. Je voulais une approche solide, réfléchie, pas un jeu de hasard. Mais un jour, tout a basculé. J’ai découvert qu’on pouvait vendre un produit sur les marchés financiers sans même le posséder. Cette possibilité m’a intrigué. Curieux, je me suis lancé dans ce métier inconnu, prêt à comprendre ce qu’était vraiment le trading.

Au fil de mes débuts, j’ai vu la différence entre investir et trader. Investir, c’est acheter un produit pour sa valeur future, comme une maison qu’on achète pour y vivre ou la louer. Par exemple, imaginez acheter des actions d’une entreprise comme Apple, pas pour les revendre vite, mais parce que vous croyez en sa croissance sur dix ans. Vous gardez vos actions, indifférent aux hausses et baisses quotidiennes du prix. Si elles versent des dividendes, c’est un revenu passif, un bonus qui construit votre patrimoine. Vous ne vendez que pour une raison précise — financer un projet, comme un voyage ou une nouvelle affaire — pas à cause des fluctuations du marché. Trader, c’est autre chose. C’est un métier, comme vendre des voitures d’occasion ou des fruits au marché du dimanche. Le but ? Acheter bas, vendre haut, et répéter. Mais comme tout métier, ça demande des connaissances. On ne réussit pas à vendre une voiture sans connaître ses défauts ou son prix juste. Sur les marchés financiers, c’est pareil : sans comprendre les règles du jeu, on se perd.

Ce que j’ai compris, c’est que j’ai confondu les deux au début. Je voulais investir dans un portefeuille, tenir mes positions sur le long terme. Mais dès que les prix fluctuaient, je vendais, paniqué ou excité. Sans le savoir, je faisais du trading. Assez tôt, j’ai réalisé que le trading était un vrai métier, pas un pari. Cette prise de conscience m’a poussé à l’aborder avec sérieux, à apprendre ses rouages comme on apprend un métier. Et le trading, c’est une liberté totale — celle d’un entrepreneur qui monte son affaire. On peut tout faire : acheter, vendre, viser gros ou petit. Mais cette liberté est un piège. Sans cadre, sans règles, on s’éparpille, on prend des risques inutiles. J’ai appris qu’il faut structurer cette liberté : choisir une approche, apprendre les bases, avancer pas à pas.

Aujourd’hui, je vois le trading comme un métier qui se construit. Pour aider quelqu’un qui débute, voici les conseils que je partagerais :

  • Comprendre ce que je veux : Investir pour le long terme ou trader pour des gains réguliers ?
  • Apprendre les règles : Comme un vendeur apprend son marché, connaître les bases du trading.
  • Me cadrer : Trouver une méthode simple et m’y tenir pour ne pas me perdre.

Le trading m’a appris que la liberté sans discipline, c’est du chaos. Mais avec un cadre, c’est une aventure qui vaut le coup. Et vous, qu’avez-vous compris de ce métier ? Partagez vos pensées en commentaire — on peut avancer ensemble !

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