“Ce n’est pas l’événement qui nous trouble, mais l’idée que nous en avons.”
Épictète.

Quand j’ai commencé le trading, chaque trade était une tempête émotionnelle. Même après plusieurs essais, je considérais toujours mes trades comme des “premiers trades”, car je n’avais pas résolu le problème de fond : la panique. J’ai décidé d’observer mes émotions en tenant un journal, notant ce que je ressentais avant, pendant, et après chaque position. Avant un trade, j’étais impatient, doutant de mon analyse, mais excité par l’espoir d’un gain. Pendant, le stress montait : je surveillais chaque mouvement du prix, espérant qu’il aille dans mon sens. Après, si je perdais, la frustration, le regret, et la culpabilité prenaient le dessus ; si je gagnais, l’euphorie me donnait un faux sentiment de maîtrise. Je trouvais toujours une excuse technique — “j’ai oublié de vérifier ce signal” ou “je n’ai pas vu ce support” — pour justifier ces émotions. Mais ces excuses masquaient la vraie cause de ma panique.
Ce tourbillon émotionnel m’épuisait. Certains jours, je perdais le plaisir du trading et cet état d’esprit curieux qui m’avait poussé à apprendre ce métier. Au début, je pensais que le problème venait de mes analyses. J’ai étudié davantage : chandeliers japonais, indicateurs, actualités économiques. J’ai analysé des paires comme l’euro/dollar, testé des stratégies sur des actions technologiques, puis tout repris de zéro. Rien n’y faisait. Je gagnais un trade, j’en perdais un autre, toujours dominé par le stress ou l’impatience. Mes analyses semblaient solides, mais personne ne pouvait confirmer si elles étaient correctes — pas même moi. J’ai réalisé que mes émotions n’étaient pas le problème, mais un signal : quelque chose dans mon approche était bancal. La panique revenait dès que l’incertitude du marché prenait le dessus.
Avec le temps, j’ai compris que mon cerveau rejetait l’incertitude, un trait commun à beaucoup de débutants. Le trading, comme tout business, est un environnement d’incertitude, où la probabilité est reine. Mais comprendre les probabilités ne suffisait pas. Mon erreur fatale ? Ne pas tenir un plan au-delà de quelques trades. J’abandonnais une stratégie après dix ou vingt trades, pensant qu’elle échouait, alors que même les meilleurs systèmes demandent des centaines de trades pour prouver leur valeur. Cette inconstance ruinait mes efforts. Pour calmer la panique, voici mes astuces :
- Noter pour comprendre : Tenez un journal émotionnel pour repérer vos déclencheurs (ex. impatience avant un trade).
- Accepter l’incertitude : Aucun trade n’est sûr ; visez des probabilités, pas des certitudes.
- S’en tenir à un plan : Testez une stratégie sur 100 trades avant de juger, sans dévier.
Le trading m’a appris que la panique naît de l’incertitude, mais la sérénité vient de la discipline. Quelles émotions ressentez-vous en trading ? Partagez vos pensées en commentaire — on peut avancer ensemble !
“Ma panique venait de l’incertitude, ma solution repose sur la discipline.”
Dans l’onglet Ressources, je partage des contenus clairs et structurés pour approfondir les bases d’un trading simple et zen.